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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 03:12

19  SEPTEMBRE  2002-----19  SEPTEMBRE  2012

HOMMAGE  AUX HOMMES ET AUX FEMMES QUI ONT TENU L’UDPCI DE ROBERT GUEI A BOUT DE BRAS.

 

Le 19 septembre 2002 aux premières heures, le Général Robert GUEI, Président de l’UDPCI est assassiné. Ceux qui ont porté le glaive au sein de ce parti porté sur les fonds baptismaux en février 2001 avaient, entre autre objectif, de le voir disparaître avec son père fondateur. Dix ans plus tard après ce terrible drame, le parti arc en ciel est toujours debout  allant jusqu’à avoir un candidat et à occuper la 4ème place aux dernières élections présidentielles d’octobre 2010.

Pour en arriver là, force est de reconnaître que des hommes et des femmes, des jeunes et des moins jeunes, des hommes et des femmes de conviction, de foi, de fidélité, d’engagement, de loyauté  ont refusé de vendre leur âme au diable en acceptant les brimades, les humiliations de toutes sortes, les privations diverses afin que ce parti politique, l’héritage politique de Robert GUEI demeure et compte dans le concert politique. Des hommes et des femmes ont fait preuve, à chaque fois, d’abnégation, de courage et de volonté pour hisser ce parti politique là où il se trouve à ce jour.

C’est à ces hommes et à ces femmes, compagnons de lutte, camarades de lutte que je voudrais rendre un vibrant hommage, humblement,  à travers ces  écrits.

Certains, malheureusement, comme Robert GUEI, ne sont plus de ce monde d’ici bas  mais la mémoire collective et l’histoire du parti arc en ciel retiendra à jamais leurs noms. Ayons une pensée pieuse pour  DIOMANDE SOUALIO, COULIBALY  SOULEYMANE,YAKOUI GONHI MAURICE,  GONDO SIMONE, SANOU HUBERTINE, TAHOU GREGOIRE, GONDO PIERRE, OULAI  DORGELES, DAME  YAKE, MAHAN  ZAHI  WASSELIN, DJAHI  FLIYE  THOMAS. Delà où ils se  trouvent, Dieu Tout puissant les a déjà accepté auprès de lui afin qu’ils nous guident et nous aident à continuer ce combat  commun, le combat de l’UDPCI.

 

Des hommes et des femmes de conviction, d’engagement sans faille, de loyauté et de fidélité ont continué, humblement avec notre modeste personne, ce combat de survie et d’affirmation, de reconnaissance à un être formidable, hélas incompris et très tôt assassiné, le Président Robert GUEI. Tous et toutes ne pourront jamais être cités. Mais honneurs et gloires aux jeunes, aux femmes, aux membres des différentes instances qui ont refusé de se clochardiser, qui ont tout bravé pour que l’UDPCI puisse atteindre  2012. Nombreux sont ceux qui sont et resteront anonymes mais qui ont porté ce parti à bout de bras au moment où certains, attirés par les odeurs nauséabondes du gain facile, adoptaient des comportements à géométrie variable allant jusqu’à s’aliéner ou en mangeant leurs totems.

 Honneurs et gloires à YAO  KOUADIO  SERAPHIN qui m’a succédé  à la tête de la dynamique et combattive jeunesse de l’UDPCI, honneurs et gloires aux braves  femmes de l’UDPCI, DIE  BONAO  CELINE, MAHI  KAYO  CLARISSE, DIE  JULIETTE, FLINDE CHANTALE, SOHOHA  ODETTE, OULAI MACOURA LEONIE, TIE  BI  SUZANNE, GUIRO  KLE  HORTENSE.

Honneurs et gloires à tous et à toutes : BROU AKA, ADIKO  FRANCK, ZRAKPA  ROGER, OUREGA BERNARD, WOI MESSE  ALPHONSE, ALASSANE  SALIF N’DIAYE, DELY  MAMADOU, GUINZIO  SERGE, FLINDE  ALBERT, DAN JULES, DAN ALBERT, AKA  KOICHI, BIA  BEH VINCENT, DIE  MAMADOU, COULIBALY  NANIGANI.

Tous et toutes, vous avez été formidables dans cette volonté inébranlable inculquée par le Président de l’UDPCI de continuer ce combat comme Robert GUEI le voulait.

Honneurs et gloires au Docteur ALBERT  TOIKEUSSE  MABRI Président de l’UDPCI qui a su conduire ses « troupes » face à une adversité grandissante et mortelle et qui a su maintenir ce parti dans le cercle restreint des partis politiques qui comptent dans ce pays.

Dix ans après l’assassinat de Robert GUEI, si l’on parle d’hommage au père fondateur, d’ouverture officielle d’enquête par le tribunal militaire, c’est avant tout votre victoire, c’est avant tout, humblement, notre victoire, la victoire de ceux qui n’ont jamais douté, de ceux qui ont toujours cru, la victoire des « sofas de l’UDPCI ».

Honneurs et gloire aux « sofas du parti arc en ciel ».

Comme quoi, la politique n’est pas forcement nomadisme et roublardise mais plutôt éthique, vérité, morale, abnégation, fidélité, loyauté et engagement.

 

Merci aux « sofas »  du parti qui ont de poursuivre l’œuvre politique de Robert GUEI

 

JEAN  BLE  GUIRAO  DEBADEA

Le Combattant de la Liberté

 

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 02:11
Interview Blé Guirao (SGA Chargé de l’organisation et de la mobilisation de l’UDPCI) :
“La mort de Gueï a été planifiée par le FPI”
 
Dix ans après la mort du général Robert Gueï, le tribunal militaire a enfin décidé d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Tout en se réjouissant de ce signal fort, qui a été possible grâce à la volonté du Président Ouattara d’instaurer un Etat de droit, Blé Guirao, secrétaire général adjoint chargé de l’organisation et de la mobilisation de l’UDPCI, plaide pour que son défunt président soit rétabli dans ses droits.
Le Patriote : M. le secrétaire général adjoint, on pourrait dire ‘’enfin !’’, puisque le parquet militaire vient de décider d’ouvrir une enquête sur la mort du général Robert Gueï. Votre réaction après l’annonce de cette nouvelle ?
Blé Guirao : c’est une joie immense pour nous de savoir que, de manière officielle, le tribunal militaire se soit saisi du dossier de l’assassinat du Général Robert Gueï. C’est un véritable motif d’espoir de voir levé enfin le voile sur l’identité des commentaires, des auteurs de ce terrible assassinat. Mais vous savez, je ne suis pas très euphorique, seul l’aboutissement de cette enquête compte pour moi. Je n’ai pas oublié que par deux fois déjà, on nous avait promis de faire la lumière sur cet assassinat. En vain. Bon ! Je peux comprendre que celui qui faisait ces promesses – et qui les a répétées lors de l’enterrement du Général à Kabacouma – s’appelait Laurent Gbagbo. Tout le monde sait ce que vaut la parole de l’ancien chef de l’Etat. Je prie Dieu que l’enquête ouverte par le procureur militaire aboutisse cette fois-ci. Parce que, avant lui, il y a eu l’ONU qui est venu faire une enquête, à la suite des évènements de 2002. Une enquête qui devait prendre en compte l’assassinat de Robert Gueï. Jusque-là, cela est resté lettre morte.
Ce qui me comble cependant de joie aujourd’hui, c’est que le Président Ouattara veut respecter sa parole. Vous vous rappelez que pendant sa campagne, il avait promis que s’il était élu, il ferait tout pour que la lumière soit faite sur cette affaire. Mieux, il a promis réhabiliter le défunt.

LP : Pensez-vous que les choses sont en bonne voie ?
BG : je pense qu’aujourd’hui, avec l’ouverture de l’enquête par le tribunal militaire, les choses sont en bonne voie. Je peux dire que le Président est en train de respecter sa parole. Ce qui a manqué dans notre pays, c’est que la parole et les actes étaient trop distants.

LP : D’aucuns pourrait parler d’une incursion de l’Exécutif dans le Judiciaire ?
BG : Ils auraient totalement tort ! Le chef de l’Etat ne fait qu’autoriser l’ouverture des enquêtes. Le reste du travail appartient à la Justice. Le problème avec l’ancien chef de l’Etat, c’est qu’il autorisait l’enquête le jour et la bloquait la nuit. L’ouverture de l’enquête aujourd’hui se fait sous un homme qui a montré jusque-là qu’il a une seule parole. Nous sommes donc heureux, parce que nous savons qu’il ne l’entravera pas. Car il faut que nous sachions enfin qui a assassiné Robert Guéi. Vous vous rappelez certainement ce 19 septembre 2002, de très triste mémoire pour nous, où des déclarations tapageuses ont été faites. D’abord par l’ancien Premier ministre, Affi N’Guessan, suivi par la suite par celles de Lida Kouassi Moïse, ministre de la Défense et de la Protection Civile, Alain Toussaint, Conseiller de Gbagbo, qui disaient de manière récurrente sur les antennes des chaines étrangères que Gueï était à la base du coup d’Etat qui se préparait et que c’est en se rendant à la télévision pour proclamer la chute du régime Gbagbo qu’il a été fauché. Ces gens-là, vous conviendrez avec moi, sont de véritables sachants. Mais il y a aussi d’autres personnes, qu’on ne pourrait même pas qualifier de sachants, mais des exécutants. Ce sont le commandant Seka Seka, le capitaine Sery, le commandant Abehi, et j’en passe.

LP : Ce sont des accusations graves que vous portez contre ces militaires. D’où vous viennent ces certitudes ?
BG : Rappelez-vous qu’en son temps, avec plusieurs membres du bureau national de la JUDPCI, nous avions été reçus à la cathédrale d’Abidjan par Monseigneur Agré. En ce moment-là, la jeunesse de notre parti voulait avoir le c?ur net sur l’implication ou non du président Robert Gueï dans cette affaire de rébellion. Nous avions été reçus par Monsieur Agré, qui était entouré de plusieurs de ses collaborateurs. Ce jour-là, il nous a dit que Gueï avait été pris au sein de la cathédrale.

LP : L’a-t-il vraiment confirmé en ces termes ?
BG : Il a confirmé que Gueï avait été pris dans la cathédrale.

LP : Vous a-t-il donné des noms de ceux qui sont venus le prendre ?
BG : Tout le monde connait l’identité de ceux qui y étaient.

LP : Pas nous. Voudriez-vous nous la faire connaître ?
BG : Personne n’ignore qu’Il y a eu un détachement de la gendarmerie, conduite par Séka Séka, qui était venu en premier sur les lieux. Cette équipe est retournée parce qu’elle n’avait pas trouvé les traces de Gueï sur les lieux. Mais elles sont revenues par la suite après un appel confirmant la présence du Général au sein de la cathédrale. C’est au deuxième tour qu’ils ont pris le Général. Monseigneur Agré nous a même montré la pièce dans laquelle le Général avait été pris, il nous a aussi montré le carton dans lequel il se serait caché. C’est vous dire qu’aujourd’hui, nous avons des indices de ceux qui ont tué Gueï et sa femme. Mais je ne suis pas juge, je ne suis pas procureur, je ne veux pas brouiller les pistes. C’est à la justice de mener ses enquêtes et de dire pourquoi Gueï a été assassiné.

LP : Mgr Agré vous a vraiment dit ça ?
BG : Absolument ! De toute façon, je crois qu’aujourd’hui, le plus important, c’est qu’il faut qu’on sache ce qui s’est passé réellement. Et l’église catholique a un devoir de témoignage. Son silence n’est plus raisonnable à ce stade de l’affaire. Depuis notre rencontre avec Agré, en en janvier 2004, l’église catholique ne s’est plus jamais prononcée sur la situation. Je suis moi-même catholique, ça nous a gênés à un moment donné que notre église, qui est une église de défense de la vérité, se soit tue sur cet assassinat. Et cela est d’autant plus regrettable que c’était visiblement pour protéger l’ancien pouvoir.

LP : Voulez vous dire que toutes ces choses, y compris le blocage de l’enquête, ont été faites à dessein ?
BG : Je pense que cela a été fait à dessein. Parce que les premiers qui sont impliqués dans cette affaire, sont des personnes proches de Gbagbo. Vous Savez bien que Seka Seka Anselme, Abehi et les autres jouaient un rôle important dans le dispositif des escadrons de la mort de Laurent Gbagbo. Vous savez les crimes qu’ils ont commis. Moi, j’ai eu à vivre 11 mois de clandestinité pour leur échapper. D’autres n’ont pas eu la même chance que moi. Je pense à Diomandé Souleymane et Coulibaly Souleymane, qui ont été pris en plein Plateau, à 13 heures, pour être retrouves deux jours plus tard, criblés de balles. Il y a beaucoup d’autres cas de personnes qui ont été assassinées. Il faut que la lumière soit faite sur tous ces assassinats. Il faut qu’on sache pourquoi ces actes.

LP : Revenons au cas du Général Robert Gueï. Pourquoi selon vous son inhumation a été entourée de tant de mystère ?
BG : Je sais qu’il a été enterré à Kabakouman. Ce que je sais aussi, c’est qu’on n’a pas pu ouvrir le cercueil. Je sais aussi que ce complot a été ourdi par Laurent Gbagbo, soutenus par la suite par les propres enfants du Général, dont Rosine et Franck. Vous savez qu’avant d’être membre d’une famille politique comme l’UDPCI, Robert Gueï avait une famille biologique. L’UDPCI en ce qui la concerne est restée constante dans sa position : celle qui voulait que la lumière soit absolument faite dans cette affaire. Au moment où on menait cette lutte, certains de ses enfants étaient avec Gbagbo. Ce sont eux qui nous ont empêchés d’ouvrir le cercueil. Ce sont eux qui ont voulu humilier le président Mabri à Kabakouman au moment de la lecture de l’oraison funèbre.

LP : Vous confirmez que vous n’avez pas vu le corps ?
BG : Nous avons vu un cercueil qui était plombé, couvert d’un drapeau. Il n’a jamais été ouvert comme le veut la coutume, au point où des rumeurs courraient faisant état de ce que le corps de Gueï n’y était pas. Nous retenons que le président Gueï a été enterré à Kabakouman. Ceux qui l’accusaient d’être putschiste lui ont rendu les honneurs militaires. Il reste maintenant qu’on le lave de tout soupçon sur les évènements du 19 septembre. Il faut que ses ayants-droits et son parti politique soient dédommagés.

LP : En pays Yacouba où il est issu, était-il important que le corps soit exposé ?
BG : A l’ouest, vous savez, les cérémonies d’au revoir sont des cérémonies très importantes. C’est la raison pour laquelle, les funérailles ont un caractère spécial chez nous. L’homme de l’ouest va jusqu’à conserver un corps pendant des mois à la morgue. Chez nous, quand un être humain important doit quitter la terre des hommes, c’est tout un cérémonial. Lors du départ, on expose le corps à moitié ou entièrement pour permettre aux gens d’y faire des prières, des v?ux avant de lui dire au revoir. Malheureusement, nous avons été incapables de lui dire au revoir. On nous a montré un cercueil couvert du drapeau national. On n’a même pas vu la couleur du cercueil.

LP : Pour vous, pourquoi toutes ces cachoteries ?
BG : Moi, je pense tout simplement que c’est parce que la mort de Gueï a été planifié par le FPI. Les gens parlent mais ignorent un certain nombre de chose. L’UDPCI a été créée en février 2001. L’UPDCI avait 4 députés que Gueï a mis à la disposition du FPI pour lui permettre d’avoir la majorité. Un an plus tard, Robert Gueï, alors qu’il n’était pas président de l’UDPCI, a demandé au parti dirigé par Akoto Yao et à ses députés de faire un bilan de l’alliance qu’on avait avec le FPI. Le séminaire bilan a été organisé à l’académie de la mer. Gueï a été clair en nous demandant de faire un bilan objectif de l’alliance qui lie les deux partis. Les résultats du bilan lui ont été remis.

LP : Et que disaient ces résultats?
BG : que le bilan était négatif à tout point de vue. Parce que vous ne pouvez pas être dans une alliance et ne pas être considéré par votre allié. Lequel nie tous les engagements pris en commun. Mais le président Guéi croyait que les choses allaient s’arranger jusqu’à ce qu’en mai 2002, il devienne le président de l’UDPCI. Les choses se sont dégradées avec la mort de Balla Keita, le 1er août 2002, par des personnes parties d’Abidjan, et la formation d’un gouvernement dit d’union le 5 août de la même année. Deux jours avant, Gbagbo avait proposé un nombre de poste à l’UDPCI et bouclé avec le président les noms de ceux qui devraient animer ces ministères là. Le 5 août, le gouvernement est connu et en parfait déphasage avec les engagements pris par Laurent Gbagbo. C’est ainsi que le 13 septembre à l’hôtel Sofitel, aujourd’hui Pullman, le président Gueï, au cours d’une conférence de presse, avait rompu l’alliance avec le FPI. Ce jour-là, Guéï a dit que Gbagbo était un boulanger qui allait finir par se faire enfariner lui-même. La rumeur a envahi Abidjan pour dire que le FPI allait finir avec Gueï. 13 septembre conférence de presse, 19 septembre assassinat de Gueï. Moi, je veux dire que c’était un plan savamment planifié. Ça été une mort commandité. Tous ceux qui sont impliqués sont connus.

LP : Au-delà du rétablissement de la vérité, quels sont vos souhaits ?
BG : Aujourd’hui, je souhaite que le Général soit réhabilité. Dans cette réhabilitation, il y a la réhabilitation de fait de l’UDPCI, qui ne sera plus taxé de parti dont le président est qualifié de putschiste. Il faut aussi le dédommagement de ses ayants-droits.
Réalisée par Thiery Latt
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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 04:48

MES MEMOIRES DE SEPTEMBRE 2002

 

Le mois de septembre 2002 aura été un mois particulier, riche en événements et spécial pour moi. Jugez en vous-même.

 

07 septembre 

 je suis investi  1er Président National de la Jeunesse de l’UDPCI par le Président Robert GUEI, Président de l’UDPCI,  au centre GLORIS de YOPOUGON. Il avait à ses côtés, le Professeur Alassane SALIF N’DIAYE qu’il confirmera plus tard Secrétaire Général en lieu et place du Docteur BALLA  KEITA, assassiné le 1 er Août 2002 à Ouagadougou dans des conditions obscures non encore élucidées

 

13 septembre 

Conférence de Presse du Président Robert GUEI  au plateau, à l’hôtel HILTON (devenu depuis hôtel PULMAN).

L’UDPCI rompt officiellement son alliance d’avec le FPI de Laurent GBAGBO pour non respect sur toute la ligne des engagements pris. Le Président GUEI officialise la nomination de SALIF N’DIAYE au poste de Secrétaire Général et dans une  déclaration liminaire qui restera mémorable, il traite GBAGBO de boulanger. « Quand vous malaxer mal la farine, elle vous monte parfois dans les narines» avait il lancé ce jour là aux refondateurs. 

 

16 septembre 

 Le Président Robert GUEI me reçoit à sa résidence avec les membres du Bureau Exécutif National de la JUDPCI que j’avais formé après mon investiture et que nous étions venu lui présenter. Il assigne à ce BEN de « mission »  une feuille de route à deux volets :

a)-Implanter la Jeunesse du Parti sur l’ensemble du territoire National

b)- Donner une âme politique à cette jeunesse.

Dans ce 1er BEN de la JUDPCI des noms de camarades qui nous ont aidés à débuter notre mandat.

BAH JEAN ENOCH- SEA VINCENT-YAO KOUADIO SERAPHIN-TALY KPON EVELYNE- GUE GONO-  FLAN  EDMOND BIBO-ADOM  AHI  PACOME- OULAI  MACOURA LEONIE-GUEI  RASMINA  et  les regrettés très tôt disparus  COULIBALY SOULEYMANE-DIOMANDE SOUALIO dit le vieux Lion(les deux ont été kidnappés en plein plateau à 13h par des inconnus armés à bord d’un véhicule 4x4 en début décembre 2002, au sortir d’une réunion. Leurs corps criblés  de plusieurs balles ont été retrouvés deux jours plus tard sur la route d’AGOU criblés de balles), SIMONE GONDO-SANOU  HUBERTINE. Sans oublier tous les autres. Au total 35 camarades déterminés et engagés.  

 

17 septembre 

Cette fois ci le Président du Parti me reçoit seul et me prodige plusieurs conseils. Il revient sur l’assassinat du SG BALLA  KEITA avec l’enquête bouclée par les autorités de

OUAGADOUGOU. Ce jour  là, j’apprends que le commando qui a tué BALLA à est venu d’Abidjan en passant par LOME où des policiers se sont fait passer pour des journalistes demandant une interview au SG en exil de l’UDPCI. Par la suite, le sergent chef GOGOUA  LYDIE(en poste au Cabinet du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur  Me BOGA  DOUDOU)  avait été arrêté et se trouvait en prison au FASO  au moment où ses complices avaient pu s’enfuir. Les résultats de cette enquête étaient contenus dans une grosse enveloppe kaki.

18 septembre

De retour du Lycée Classique de COCODY vers 10h, je suis agressé à ADJAME vers la gare STIF par des inconnus qui m’ont pris un de mes portables. Le 1er portait une chemise pagne manches longues de couleur jaune. C’est lui qui m’a assené le 1er coup à la figure après avoir prononcé mon nom. Vers  18h  de ce 18 septembre le Président GUEI remis de l’argent aux camarades DIOMANDE  SOUALIO, GUE GONO SYLVAIN  et  GNAHE THEODORE pour mes frais d’hospitalisation et mes médicaments. Ils sont venus immédiatement vers moi et j’ai pu avoir à la clinique tous les médicaments car j’étais mal en point. Vers 22h, le Président Robert GUEI me joint sur mon phone restant pour avoir de mes nouvelles et il me promit une visite le lendemain 19 septembre 2002 vers 10h. Hélas !!!!!!

 

19 septembre

Vers 05h du matin, La radio que j’avais à mon chevet à la clinique me réveille avec des nouvelles d’attaque de la ville d’Abidjan par des inconnus armés. Toutes les chaînes étrangères reprenaient en boucle la même information. Et vers 08h les choses vont s’accélérer, le 1er Ministre AFFI N’GUESSAN, le Ministre de la Défense et de la protection Civile LIDA KOUASSI MOISE, le Conseiller en Communication du Président GBAGBO, ALAIN  TOUSSAINT sont précis dans les interventions sur les différentes Radios. Tous accusent et indexent le Général GUEI d’être à la base de coup d’Etat. Et ensuite la terrible nouvelle tomba  de la bouche de AFFI N’GUESSAN « Le Général  GUEI s’en allait à la maison de la Télévision à COCODY proclamer qu’il est le Chef de l’Etat et il a eu une violente altercation avec les FDS loyalistes, à l’heure où je vous parle, je ne peux pas dire s’il est en vie ou pas mais nous sommes à sa recherche »  plus tard le journal de 13h allait montrer ces images choquantes du Président GUEI gisant dans une marre de sang, habillé en tee shirt, avec un trou de balle sur le front, couché au bord de la corniche dans le sens COCODY-ADJAME. Entre temps, plusieurs Radio étrangères m’avaient joint et de mon lit d’hôpital j’avais fait des interviews pour dire que « le Président GUEI n’était ni de près, ni de loin mêlé à ce qui se passait et qu’il avait été assassiné par les hommes de GBAGBO ». J’ai été  sorti difficilement de cette clinique et suis rentré en clandestinité de ce 19 septembre 2002 au 04 août 2003, soit pratiquement 11 mois de vie dans le noir, en plein Abidjan pour éviter les escadrons de la mort qui étaient à mes trousses et qui sévissaient à Abidjan en toute impunité.

11 mois de vie terrible mais 11 mois au cours desquels j’ai vu la force et la grandeur de DIEU tout puissant. Les humains peuvent faire ou programmer des choses. Si elles ne rentrent pas dans le plan de DIEU elles seront vouées à l’échec. Pendant 11 mois, sans défense et sans rien, j’ai échappé aux différents commandos qui tuaient à Abidjan, de jour comme de nuit.

Seigneur, 10 ans plus tard, je voudrais à nouveau te dire grand merci, te rendre grâce  et te louer par ce témoignage pour tout ce que tu as pu faire pour moi en me permettant d’être encore en vie. 

 

Extraits tirés de mon livre à paraitre bientôt

‘UDPCI, de ROBERT  GUEI à MABRI TOIKEUSSE, le parcours du Combattant’     

 

JEAN BLE  GUIRAO  DEBADEA

Ex Président National de la JUDPCI

Septembre 2002—Avril 2007

 

Secrétaire Général Adjoint III chargé de l’Organisation et de la Mobilisation

Porte Parole Adjoint du Parti  

 

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 02:48

ENFIN !!!!! Décoré chevalier de l'Ordre National

Il a plu à la grande Chancellerie de mettre mon modeste nom parmi ceux  des personnalités  qui ont été décoré ce vendredi 17 août 2012 vers 15h dans l’enceinte des nouveaux locaux de cette institution derrière le LCA (Lycée Classique d’Abidjan)  à COCODY.

  Hasard des choses, c’est dans cet illustre lycée que j’ai fait la 2nd C jusqu’à la Terminale C et où j’ai eu mon Bac C.

  Hasard des choses, c’est dans ce lycée que j’ai enseigné en tant que professeur certifié de Maths en 2001-2002 après le lycée III (1996-1999)  de Daloa  et le lycée Moderne de Koumassi (1999-2001).

      Hasard des choses ou prophétie, c’est à proximité de ce lycée Classique d’Abidjan où j’ai arrêté d’enseigner à la fin de l’année scolaire 2001-2002, que je viens d’être décoré par Madame la grande chancelière comme Chevalier de l’Ordre National.

   Que d’émotions, que de joies, que de souvenirs douloureux de tous ces camarades de lutte tombés sur le chemin de la lutte pour la démocratie.

  Que de peines pour nous qui croyons avoir été oublié par la République..

     Remerciements

-à son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA Président de la République de Côte d’Ivoire

-à Madame la Grande Chancelière, Professeur Henriette DIABATE

-au Docteur Albert TOIKEUSSE MABRI  Président de l’UDPCI.

 

    En ces instants précis, mes pensées vont naturellement  aux membres de ma famille politique et de ma famille biologique, eux qui ont eu à souffrir comme moi, ces dernières années de beaucoup d’atrocités, d’injustices et de méchancetés  mais qui ont été le socle permanent, le socle quotidien de ce militantisme chaque fois revigoré et requinqué qui ne sait jamais dérobé de la voie du combat choisi.

 

  Je n’oublie  pas ceux d’entre eux que Dieu tout puissant à bien voulu rappeler  très tôt à lui.

Pour eux et pour leur mémoire, la lutte doit continuer.

 

  Je mesure encore plus l’importance du plan de Dieu notre Seigneur pour chacun et chacune de nous.

 

Merci à tous ceux qui m’ont toujours soutenu dans ce combat, mes fidèles compagnons  que je ne pourrai jamais remercier assez.

Merci à Dieu pour sa grâce et ses bienfaits. /.

 

 

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 21:37

Interview  Exclusive (2ème partie) : le Président National de la Jeunesse du PDCI-RDA  assène ses vérités  à travers une sortie remarquée à Soir Info ce mardi 31 juillet 2012 (2ème Partie suite et fin) 

 

Morceaux  choisis

 

« ….je ne pense pas que les Ivoiriens aient compris qu’aller à la réconciliation est une nécessité, qu’elle s’impose à tous…..je ne pense pas que les Ivoiriens aient compris ce besoin urgent d’aller à la réconciliation… »

 

« …on dialogue avec quelqu’un qu’on a en face. Si demain j’ai l’occasion de dialoguer avec BLE  GOUDE je le ferai… »

 

« …ma mère a toujours été  Dida et  j’ai pris position pour BEDIE quand il était en exil. Ma mère était Dida quand je suis allé m’asseoir  à la mairie de Treichville avec BLE  GUIRAO à qui je rends hommage, avec ODJE TIAKORE que je salue au passage, pour jeter les bases du RJDP (Rassemblement des Jeunes  pour la Démocratie et pour la Paix)…..je sais ce que cela m’a coûté au PDCI  RDA d’aller m’asseoir à la mairie d’Adjamé avec des jeunes de partis qu’on considérait de putschistes, aux mains ensanglantées. Oui, je sais ce qu’on m’a dit, ce qu’on m’a reproché….j’ai insisté pour rester avec mes amis jusqu’à ce que le RJDP donne naissance au RHDP….Aujourd’hui, alors que ça nous a porté au pouvoir, l’on ne veut rien nous accorder, on ne veut pas donner notre part…. »

 

« ….Sous GBAGBO, nous avions eu un Premier Ministre : CHARLES  KONAN  BANNY, nous avions LAURENT  DONA  FOLOGO Président du Conseil Economique et Social, nous avions 08 portefeuilles ministériels, ça n’a pas évolué…..sous GBAGBO le PDCI  RDA n’avait pas accès au Port, au temps où GOSSIO était là….mais aujourd’hui, le PDCI  RDA n’a pas accès au Port, nous n’avons pas accès à l’Aéroport…….Donc à partir de là, c’est  clair. Je ne peux pas penser que nous sommes traités comme il se doit dans une alliance qui nous respecte et qui tient compte de nous….Et ce n’est pas moi quand même qui ait dit au Bureau Politique que notre histoire s’apparente à celle du cheval et du Cavalier…Deux ans après, comment voulez vous que je m’imagine un seul instant que ma situation a changé, que les choses vont mieux ?…. »

 

 

« …Oui, c’est la preuve que le PDCI  RDA va mal..Or depuis la mort du Président HOUPHOUET, je suis au regret de le dire sans choquer personne, nous n’avons pas une tenue de combat….. »

 

« ….Quand Nicolas  SARKOZY  a perdu la Présidentielle en France, devant la nation entière, il a assumé la défaite en tant que premier responsable. Mais chez nous, tout  le monde peut être responsable de la défaite, sauf le chef….. »  

 

« …de 180 députés, nous sommes passés à 150 députés, nous sommes passés à 77 et aujourd’hui à 50 et demain à combien ?.....le bilan du PDCI  RDA  est  négatif. Le PDCI se meurt. Et ce n’est pas moi qui ai dit qu’il est rabougri……c’est  JEANNOT  KOUASSI  AHOUSSOU, le Premier Ministre du PDCI RDA qui a dit que le PDCI  RDA est rabougri…..»

 

« …Je vous renvoie à une formule, à une pensée de DJENY  KOBENAN, à la naissance du RDR, a dit ceci : ‘Nous allons transformer le PDCI RDA en l’état de relique au nord et de vestige au sud’….Est ce que 15 ou 17 ans après, le but n’est pas atteint ? Oui, je suis au regret de reconnaitre la réalité. Si c’était cela le programme du RDR, il a été atteint parce que le PDCI  RDA est aujourd’hui à l’état de relique au nord et de vestige au sud…. »

 

« ….On ne doit pas faire de la libération de GBAGBO une condition pour aller à la réconciliation….. »

 

« …Vous savez, la difficulté dans  notre affaire, c’est qu’ALASSANE OUATTARA est convaincu que le PDCI c’est BEDIE. Donc tant que lui et BEDIE s’entendent de facto, il s’entend avec le PDCI  RDA…. »

 

« ….Entre nous, je vous ai dépeint la situation la situation. ALASSANE  OUATTARA a été Premier Ministre  dans ce pays…Avons-nous le sentiment qu’ALASSANE  OUATTARA a donné le poste de Primature au PDCI  RDA ?.....le PDCI n’a que le Premier des Ministres…Premier Ministre  et Premier des Ministres, il y a nuance…… En tout cas, nous avons au PDCI le Premier des Ministres, nous n’avons pas la Primature, ça je le dis avec force……»

 

 

« ….Anatole France qui dit que : ‘Nous avons raison parce que nous aurons raison’……

 

« …Ceux qui aspirent à diriger le PDCI RDA doivent, préalablement répondre à une question : Que voulez vous en faire ?  C’est la réponse à cette question qui va déterminer la suite.  Ceux qui sont convaincus d’avance que le PDCI n’a pas d’autre avenir que de s’aliéner  n’ont aucune  chance./.  »  

 

 

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 02:00

Interview  Exclusive : le Président National de la Jeunesse du PDCI-RDA  tout feu, tout flamme à travers une sortie remarquée à Soir Info ce lundi 30 juillet 2012 (1ère Partie) 

 

Morceaux  choisis

 

« ….les jeunes n’ont pas eu tort de prendre les positions qu’ils ont prise…les jeunes n’ont pas eu tort d’indiquer  les chemins qu’il fallait indiquer….en 1999, ce sont les  jeunes qui  ont bravé l’appareil pour demander que BEDIE ne soit pas mis en congé…BEDIE revenu d’exil, ce sont les mêmes jeunes qui l’ont porté à la tête du PDCI  RDA….ce sont les mêmes jeunes qui posent la question de l’avenir du PDCI RDA. Ils demandent qu’on dégage l’horizon sur la vie du Parti.»

 

« …..Nous avons besoin de dégager des horizons pour les jeunes, nous avons besoin de dégager des perspectives pour reconstruire le PDCI RDA….les résultats du premier tour de la  présidentielle de 2010 ont donné 25% au PDCI….le Parti doit il se contenter de cela ou doit il continuer de conquérir le terrain ? Eh  bien, toutes ces questions commandent que nous allons au congrès…… »

 

« …l’accord du RHDP dit que celui qui arrive au second tour, il a le soutien des autres…Moi je rêve aussi de voir  le PDCI  RDA, en application de ces accords , venir au second tour et  avoir le soutien des autres alliés…un parti politique sérieux comme le PDCI RDA ne peut s’abonner à accompagner ou être absent au second tour et être habitué à appeler ses militants à voter pour les autres à tout moment…cela n’a pas fragilisé notre union hier pourquoi voulez vous demain, parce que le PDCI a une candidature , ça fragilise notre union… »

 

« …Trouvez-vous normal que le Secrétaire Général du PDCI  RDA, ALPHONSE  DJEDJE MADY, bété, qui a pris tous les risques sous le régime GBAGBO alors que ses parents Bété ne lui ont jamais pardonné pour les positions qu’il a prise, quand on se souvient des brimades dont il a été victime, sa maison saccagée, que deux ans après qu’on a accédé au pouvoir, cet homme là soit un simple député….on ne peut pas ériger la méchanceté et l’ingratitude code de gestion d’un parti politique comme le PDCI  RDA… »

 

« …deux ans après, regarder la situation de BLE  GUIRAO, KARAMOKO  YAYORO, du Président des jeunes de l’UDPCI YAO  SERAPHIN….. »

 

« ..Chaque militant doit avoir du PDCI, ce qu’il mérite de son action politique… »

 

 

A suivre ce mardi  31  juillet  2012  dans Soir Infos

 

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 21:28

                                     Abidjan, le 03 février  2012

DECLARATION

A la suite de l’arrêt du Conseil  Constitutionnel

 

Le mardi 31 janvier 2012 dernier, le Conseil Constitutionnel a rendu son arrêt sur le contentieux électoral du scrutin du 11 décembre 2011.

Sur 110 requêtes qui concernaient 66 circonscriptions électorales dont la nôtre (la circonscription électorale N°33 BLOLEQUIN-DIBOKE-DOKE-TINHOU-ZEAGLO communes et sous/préfectures), l’arrêt du Conseil Constitutionnel a  invalidé juste 11 circonscriptions où les élections  doivent être reprises et a rejeté notre requête en annulation.

Le Président du Conseil Constitutionnel, lors de sa  conférence de presse, parlant des nombreuses irrégularités constatées lors de ce scrutin a parlé, entre autre, « du vote des morts  et des personnes absentes du pays » lors dudit  scrutin.

C’est le  lieu de rappeler que justement  ce sont ces éléments qui ont fondé notre requête et notre recours en annulation de l’élection dans  notre  circonscription électorale où nos adversaires, en complicité avec la CEI locale, ont fait voter de nombreux morts  et de nombreux compatriotes absents  du pays.

Nous l’avions dénoncé et nous  l’avions  prouvé avec des preuves  tangibles avec constats d’huissiers qui,  pour nous, restent  irréfutables.

Nous avons saisi des cartes d’identités de personnes décédées avec lesquelles des gens ont  voté  plusieurs  fois.

Nous avons  démontré avec constats d’huissiers que dans certains villages on a fait voter de  nombreux absents

Exemples :

-ZILEBLY : Présents  23     Votants  119

TUAMBLY : Présents 60   Votants  de 183

DEDJEAN : Présents 44  Votants 128

 

Etc……la liste  est  longue

 

De  même que nous avions démontré qu’envers et contre tous les textes régissant la CEI, le sieur SEMIEN  SISSO  PIERRE commissaire politique à la CEI locale pour le  compte du PDCI  RDA était le 1er Secrétaire du bureau de vote N° 01 de KE-BOUEBO où Mr BLO  DECONLOU BERENGER, enseignant,  militant bien connu du PDCI RDA, a été choisi comme Président de ce bureau de vote.

 

La messe est dite mais  de nombreuses interrogations persistent.

1/ Si les morts et les absents ont voté quelle  est  la part de responsabilité de la CEI et de ses démembrements ?

 

2/ Pourquoi malgré tous ces faits les élections à BLOLEQUIN n’ont pas été annulées pour être reprises.

 

En tant que démocrate et combattant de la liberté, nous prenons acte de cet arrêt du Conseil Constitutionnel qui ne nous suit pas dans  notre requête mais  qui nous soulage sur plusieurs points que  nous avions  relevés :

-le  vote  des morts

-le  vote des absents

-l’implication des CEI locales dans la vaste mascarade et les nombreuses irrégularités.

-la mauvaise organisation du scrutin dans certaines zones

-l’achat de consciences de nombreux responsables des CEI locales

    Tout en félicitant les militants pour leur courage et leur abnégation, nous leur demandons de garder toute leur sérénité et leur calme et de s’approprier  une phrase très  forte du Professeur WODIE

 « Ceux qui ont fait voter les morts et les absents pour avoir la  victoire courent vers leur mort politique »

 

Remerciements, félicitations  à la Direction et au Président de l’UDPCI, Docteur ALBERT  TOIKEUSSE  MABRI, eux qui n’ont lésiné sur aucun moyen  pour nous soutenir.

 

C’est un philosophe Allemand qui nous apprend que « toute défaite  est  déjà le début d’une victoire »

 

     Les humains ont  fini leur part, reste celle de Dieu tout puissant, lui qui voit tout, sait tout et entend tout.

Or c’est lui  qui détient  la vraie  justice qui n’a ni couleur, ni étiquette..

Dans le respect de nos engagements locaux, Camarades militants, je vous prie de vous apprêter pour les futures batailles électorales  de mairies et de Conseil Régionaux où notre parti sera engagé.

 

La  lutte  continue.

  

                 JEAN  BLE  GUIRAO  DEBADEA

                               SECRETAIRE  GENERAL  ADJOINT  III  CHARGE

DE L’ORGANISATION ET DE LA MOBILISATION

 

Porte Parole Adjoint de l’UDPCI

 

Candidat à l’élection législative à BLOLEQUIN 

 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 02:47
LA CDVR LANCE DU 17 MARS AU 17 AVRIL 2012 UN MOIS DE DEUIL DES VIOLENCES ET DE PURIFICATION DU PAYS

BRAVO ET FELICITATIONS AU PREMIER MINISTRE BANNY ET A TOUTE SON EQUIPE POUR CETTE IDEE GENIALE…..
DEPUIS UN AN, MA FAMILLE ET MOI PORTONS DANS LA DOULEUR ET LA DIGNITE LE TERRIBLE DEUIL DE NOS PARENTS RAPPELLES A DIEU EN AVRIL 2011….
Quatre ont été... froidement abattu par des inconnus qui ont irruption dans le village de KOADEGUEZON ce 08 Avril 2011(mon frère cadet, son épouse, mon oncle DOH et notre manœuvre). Ces inconnus assassins courent toujours les rues.
Mais avant, le 04 Avril 2011, mon oncle MAHAN, chef du village de TINHOU fuyant les atrocités de TINHOU qui venait d’être incendié a succombé dans un campement de la fatigue et des douleurs d’une opération qu’il avait faite au CHR de DALOA deux mois plus tôt…

MAHAN NAHO VICTOR
Chef de village de TINHOU Survenu le 04 AVRIL 2011
à TINHOU dans un campement lorsqu’il fuyait les atrocités de TINHOU qui venait d’être incendié

YAKOUI GUEI GONHI MAURICE
Président de l’équipe de Football TP Moulin
De KOADEGUEZON
Survenu le 08 Avril 2011 à KOADEGUEZON
Tué par des inconnus armés qui ont fait irruption dans le village

Mme GUEI SOHOU PRISCA, Ménagère
Survenu le 08 Avril 2011 à KOADEGUEZON
Tuée par des inconnus armés qui ont fait irruption dans le village

TAHOU DOH PAUL
Chercheur à l’ORTSOM à la Retraite
Survenu le 08 Avril 2011 à KOADEGUEZON
Tué par des inconnus armés qui ont fait irruption dans le village

NETROU RAYMOND DANIEL, Manœuvre
Survenu le 08 Avril 2011 à KOADEGUEZON
Tué par des inconnus armés qui ont fait irruption dans le village.

En Afrique, porter le deuil est une tradition..Depuis un an, ma famille et moi portons ce deuil…Depuis un an, vous comprendrez le sens de ma tête toujours rasée depuis cette maudite période du 04 au 08 Avril 2011…..

Merci à la CDVR pour cette belle initiative qui va à coups sûr, soulager de nombreuses familles qui continuent de pleurer dans le silence…

Cette période du 04 au 08 Avril 2012 nous la mettront à profit pour demander à tous les membres de notre famille d’arrêter de pleurer, d’arrêter de porter le deuil…En attendant que la justice fasse son travail et qu’on connaisse enfin le visage et les motivations de ce commando d’assassins qui a endeuillé en une journée ma famille….Pardonner, c’est savoir..

NOUS VOULONS SAVOIR POUR PARDONNER DE MANIERE DEFINITIVE
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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 02:27

ET  VOILA  CE  16  MARS  2012....JOURNEE  ANNIVERSAIRE  DE  TRISTE  MEMOIRE....IL Y A  DONC  UN AN,  JOUR  POUR  JOUR  QUE  DES  QUIDAMS ONT  INCENDIE  MA  RESIDENCE APRES L AVOIR COMPLETEMENT  PILLE  A  COCODY ANGRE  DJIBI  II....EN MOINS  DE QUELQUES  HEURES....TOUT EST  PARTI EN FUMEE....LES BIENS...LES SOUVENIRS...LE  FRUIT DE TANT D'ANNEES D'EFFORTS   ET DE PRIVATIONS .....TOUT  EST  PARTI....DIEU  MERCI QUE CE TRISTE   16  MARS  2011, LE  TOUT PUISSANT AIT  PERMIS QU'IL N'Y AIT  AUCUNE  PERTE  EN  VIE  HUMAINE....LE  SEIGNEUR  NOUS  MONTRAIT  DEJA, LA  ENCORE, SA  GRANDE  BONTE....16  MARS  2011....16  MARS  2012...VOILA  UN AN QUE MA  FAMILLE  ET  MOI CONTINUONS  DE SCRUTER EN VAIN L'HORIZON POUR VOIR S'IL EXISTE DES DEDOMMAGEMENTS.....TOUJOURS  RIEN.....EN  CE  JOUR  SPECIAL  DU  16  MARS  2011  JE  VOUS  PRIE  D AVOIR UNE MINUTE  DE PRIERE  POUR  MOI  ET  LES SIENS  QUI AVIONS  BENEFICIE  DES  LARGESSES  DE NOTRE  SEIGNEUR  ET QUI SOMMES  ENCORE  EN  VIE....LE  REGARD  DANS LE RETROVISEUR  DE CETTE  LUTTE POST ELECTORALE EST  DECIDEMENT  AMER...PUISSE  DIEU  NOUS  DONNER  LA  FORCE ET  LE  COURAGE DE  CONTINUER  CE  COMBAT TOUT EN PARDONNANT  A  TOUT  CEUX QUI NOUS  ONT CAUSE  BEAUCOUP  DE  TORT.....C EST  UN PENSEUR  QUI NOUS APPREND  QU'  "ACCEPTER  DE  VIVRE, C'EST ACCEPTER DE PARDONNER TELLEMENT  LA  ROUE  DE LA  VIE  RIME AVEC MECHANCETE, CALOMNIE, MEDISANCE  ET TRAHISON" ...PARDONNER  EST  DONC  UNE  NECESSITE IRREVERSIBLE QUI NE PEUT, CEPENDANT S'ACCOMMODER DE L'OUBLI QUI  LUI,  EST  MORTEL....16  MARS  2011---16  MARS  2012  VOILA  UN AN QUE MON COEUR  EST MEURTI  ET  EN  PLEURS....MERCI  A VOUS  TOUS....ON EST  ENSEMBLE  POUR LA  SUITE  DE CE  COMBAT...

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 23:54

PROGRAMME  DES  OBSEQUES  DE

DAME  SEHI  LOUISE

Mère de Madame  YAKOUI  SEHI  PATRICIA

( Epouse  de YAKOUI  GONHI  XAVIER  ROMARIC….Directeur  d’Ecole à PRIKRO  et  frère cadet  de BLE  GUIRAO  JEAN) 

 

Décès survenu le 19 Janvier  2012 à  SAHIBLY/TOULEPLEU dès  suite d’une  longue Maladie

 

 

 

Vendredi  17 Février  2012 

16H : Levée  de Corps  à la Morgue de l’Hôpital Général de GUIGLO suivie du transfert du corps à KOADEGUEZON/BLOLEQUIN

 

 

21H  A  L’AUBE : VEILLEE  FUNEBRE

               A    KOADEGUEZON/BLOLEQUIN

 

 

 

 

 

Samedi  18 Février  2012

11H : INHUMATION  AU  CIMETIERE  DE  KOADEGUEZON/BLOLEQUIN

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