LE COMBATTANT DE LA LIBERTE

DEVOIR DE MEMOIRE……UNE DATE DANS L’HISTOIRE

26 DECEMBRE 2006

Président National de la JUDPCI et Président en exercice du RJDP qui avait lancé une série d’actions de mobilisation pour dire non aux décrets du Président LAURENT GBAGBO dans l’affaire des déchets toxiques, je me rendais ce 26 décembre 2006 à BLOLEQUIN pour les obsèques du Patriarche YAKOUI NICOLAS, Chef du Village de KDZ et doyen des Chefs de Village du Canton BOO, mon père(qui nous aura tout donné et élevé dans la dignité depuis la disparition de mon père biologique GUIRAO). Décédé en juin 2006, ses obsèques étaient prévues en cette fin d’année 2006 en décembre.

Hélas, ma délégation, forte de 49 personnes, composée de membres de ma famille, d’amis, de camarades militants de la JUDPCI ou du RJDP qui m’accompagnaient avions été kidnappés à la sortie de GUIGLO, au carrefour de ZOU vers 10h par les hommes de DENIS Maho Glofiéhi, leader du Front de libération du grand-ouest (FLGO) et conduit manu militari dans leur camp du NIKLA où nous avions passé des moments terribles de notre vie de 10h à 17h avant d’être extirpé vers DUEKOUE par les hommes du Colonel-Major GUIE GLOBO, gouverneur militaire du Moyen Cavally avec plusieurs blessés graves, des véhicules endommagés ou confisqués, où tout nous a été arraché(vivres et condiments pour les obsèques, véhicules 4x4, argent, habits…etc)..

Décembre 2006….décembre 2014…..huit ans plus tard, je me souviens comme si c’était hier de toute cette barbarie et de mes compagnons avec qui j’ai frôlé la mort en ce 26 décembre 2006.

Jamais je n’oublierai votre acte de solidarité agissante et votre courage qui a poussé chacun de vous à accepter de m’accompagner dans cette période et dans cette région, ma région qui puait de miliciens et de groupes d’auto défense et où, nous les militants du RHDP étaient traités et vus comme des rebelles.

A ce jour, on a le film exact de cette folle journée avec les commanditaires qui avaient donné des ordres et des moyens pour qu’on nous tue tous. J’ai compris aussi que lorsque le plan des humains n’est pas celui de DIEU tout puissant, il ne peut réussir malgré les moyens déployés et les hommes. Ce 26 décembre 2006, il était écrit que mes amis et moi, on sortirait vivant de cette aventure. Merci à tous et à toutes. Merci Seigneur pour toute ta grâce.

SOUS LE HAUT PATRONNAGE DE

MONSIEUR AMADOU GON COULIBALY

MINISTRE D’ETAT

SECRETAIRE GENERAL DE LA PRESIDENCE

SOUS LE PARRAINAGE DE

MONSIEUR HAMED BAKAYOKO

MINISTRE D’ETAT,

MINISTRE DE L'INTÉRIEUR ET DE LA SECURITE

SOUS LA PRESIDENCE EFFECTIVE DE

MONSIEUR ALBERT FLINDE

CONSEILLER SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

GIGA MEETING DU

GRACU-ADO

A ABOBO AU STADE DE PK 18 A LE SAMEDI 21 JUIN A PARTIR DE 10H

LE CHOIX ET LE SOUTIEN DANS LA VERITE

ETRE  FORT…………………

Etre fort, c’est  aimer  quelqu’un en silence

Etre fort, c’est  pardonner  à quelqu’un qui ne  le mérite  pas

Etre fort, c’est  rester  lorsqu’on a toutes les  raisons  objectives  de partir

Etre  fort, c’est  rire  lorsqu’on a toutes les  raisons  de  pleurer

Etre fort, c’est  afficher la  joie  quand bien même qu’on souffre, qu’on est  malheureux

Etre fort, c’est pouvoir se surpasser et garder espoirs  dans les  moments de doute, de désespoirs  

Etre fort, c’est  montrer  de la  joie autour de soi même quand on ne  la  ressent  pas

Etre fort, c’est  pouvoir  surmonter les difficultés et les obstacles d’où  qu’ils  viennent

Etre fort, c’est  savoir et pouvoir réfléchir plus  rapidement  que les autres devant  toutes sortes  de  situations

Etre fort, c’est  pouvoir  avancer, en rampant, en marchant, en sautant mais  en n’oubliant  jamais  ses objectifs  de  départ

Etre fort, c’est tout simplement  être un leader or le  leadership est  inné, il ne se fabrique pas à coups de mensonges et de vernis

MON COUP DE GUEULE

SOUS NOS YEUX.........

Le monde est vraiment bizarre mais sous les tropiques, dans notre pays, c'est encore fabuleux. Il s'y passe des choses fabuleuses, des choses fantastiques et bizarres qui méritent qu'on s'y attarde un peu, le. Temps d'un anniversaire, le temps d'un arrêt, le temps d'une rétrospective.

Nos Partis Politiques ont toujours eu en leurs seins des structures spécialisées, structures de combat dites spéciales de femmes et de jeunes qui ont mené le combat de terrain, pas de salon, pendant les dix ans de la Refondation, pour la victoire et l'ascension du RHDP au pouvoir. Combien de coups n'ont ils pas prirent? Combien de femmes et de jeunes sont tombés sur la route de ce combat. Impossible de les compter ou de les énumérer tellement la liste est longue. Mais une fois le pouvoir acquis, sous nos yeux et devant nous, on a commencé à trouver d'innombrables défauts a leurs différents leaders allant pour certains, a leur coller des épithètes, quand pour d'autres, a les trouver tout simplement, désormais, infréquentables, inaptes à occuper des postes de responsabilités.

Sous nos yeux et devant nous, au PDCI RDA, au RDR, au MFA et a l'UDPCI les Leaders de jeunes et de femmes, qui, hier, ont bravé les innombrables difficultés, sont clochardisés, écartés de la gestion de la chose publique, méprisés, humiliés et réduits a une mendicité politique de survie sur la base de faux arguments, de faux procès, de calomnies, de ragots et de médisances de toutes sortes.

Sous nos yeux et devant nous, on fabrique et on met en selle de nouveaux "leaders" a coups de moyens matériels et financiers sous une base de lutte fausse, on tronque et on travestie l'histoire récente de nos partis politiques. On oublie que le leadership est inné et ne se fabrique pas.

Sous nos yeux et devant nous, l'ingratitude, la méchanceté sont devenues monnaie courante. Sous nos yeux et devant nous, on ne répond plus au portable ou du moins on change carrément de numéros à ceux avec qui on a partagé des années communes de lutte et avec qui on aurait pu mourir ensemble. Que non! Ce sont de nouveaux arrivants au militantisme saisonnier, au courage précaire, n'ayant aucun passé de combattant, n'ayant aucune trace de lutte lors de ces dix dernières années qui se pavoisent désormais quand ceux qui ont mené le véritable combat sont combattus, sont relégués au purgatoire de la retraite anticipée. Ils sont accusés de tous les maux et de tous les pêchés. Même les retraités, eux au moins, ont des égards. Que non! Sous nos yeux et devant, les anciens Présidents et anciennes Présidentes de jeunes et de femmes, avec leurs principaux collaborateurs sont aux oubliettes, au placard, enterrés vivants. 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009,2010 et 2011 sont désormais trop loin pour qu'on se souvienne ou qu'on s'en souvienne. Des opportunistes à souhait sortent désormais de partout comme des champignons et parlent eux aussi du RHDP.

Sous nos yeux et devant nous, le RHDP, notre structure commune de lutte est entrain de battre tous les records "Guinness". Plus de réunions des instances depuis la victoire et la sortie du Golf, plus. De réunions de ses démembrements et pourtant cette coalition est au pouvoir et gère le pouvoir d'Etat.

Le résultat, Sous nos yeux et devant nous, les nombreux efforts et les grands chantiers de développement du Président OUATTARA ne sont pas perçus à leurs justes valeurs. Le dégel des avoirs, la libération des prisonniers, le retour des exiles et les nombreuses actions menées par le Chef de l'Etat envers l'opposition et ses cadres sont engloutis sous l'autel de la politique politicienne. Le RHDP ne faisait plus de réunions pour arrêter et peaufiner ses stratégies, a laissé, de manière inexorable le champ libre a une opposition qui s'en donne a cœur joie. Même le RGPH pourtant essentiel pour la planification pour les prochaines années est boycotté en interne comme en externe par une opposition et des agents recenseurs en cagoules.

Sous nos yeux et devant nous, le RHDP attend, à moins de dix huit mois de la prochaine présidentielle, "ses fameux réglages" qui doivent relancer la machine.

Sous nos yeux et devant nous, de nombreuses maisons et habitations sont encore occupées par nos braves FRCI qui tardent à les restituer aux propriétaires.

Sous nos yeux et devant nous, ils sont encore nombreux, les ivoiriens qui sont en détention, sans jugement, à Abidjan et à l'intérieur du pays et cela plus de trois ans après la crise post électorale.

Sous nos yeux et devant nous, sans que personne ne s'en meuve, l'ouest du pays est envahi par des hordes de frères de la sous Région, obligeant les populations locales à continuer leur exil forcé.

Sous nos yeux et devant nous, malgré les nombreux efforts du Chef de l'Etat qui s'est personnellement rendu à ZWRUDU dans le comté du grand GEDDEH au Libéria, un drame est entrain de se mettre en place avec tous les ingrédients, a l'ouest du Pays. Le Président Alassane OUATTARA fait beaucoup pour ce pays, travailleur infatigable, malgré son état de santé précaire, il continue de sillonner le monde, de travailler pour chaque jour, pour apporter un peu de joie et de gaieté à chacun et a chacune.

Mais hélas, sous nos yeux et devant nous, tous ses efforts sont bloqués en métaphase par une ceinture autour de lui, dans son entourage immédiat, qui sabote tout, complotant dans les salons climatisés pour casser du sucre sur le dos d'autrui.

Sous nos yeux et devant nous, les nominations et les promotions ne respectent aucune valeur cardinale. On oublie les vrais militants, même s'ils ont de la valeur ou s'ils remplissent toutes les conditions pour faire la place a des frères, des neveux ou des cousins, sortis du néant, qui pour la plupart dormaient dans l'hexagone quand nous battions le pavé, respirons l'air des gaz lacrymogènes ou risquons nos vies de jours comme de nuit, sous la pluie comme sous le soleil. Les leaders sont comme des icônes qui ne peuvent mourir. Sous nos yeux et devant nous il se passe des choses bizarres, des choses sans règles. Dieu merci, en toute chose existe une exception et c'est d'ailleurs l'exception qui fonde la règle....Dans ce tohubohu, il existe des exceptions, sous nos yeux...

JEAN BLE GUIRAO DEBADEA

TEMPS D’HISTOIRE….CE QUE JE CROIS
LE MFA EN CONGRES…..LA FIN D’UNE IMPOSTURE

C’est ce samedi 22 fevrier 2014 à l’hotel Ivoire, à Cocody , que les militants du MFA(Mouvement des Forces d’Avenir) entament le 2éme Congrès de l’histoire de leur formation Politique dans un contexte interne et externe électrique et favorable aux rumeurs de toutes sortes. Au moment où les camarades militants de ce parti frère, sous la houlette éclairée du Président INNOCENT KOBENA ANAKY, entament l’écriture d’une autre page importante de leur histoire commune, je voudrais me souvenir, comme si c’était hier, et faire remarquer bien de simultudes d’avec notre Parti, l’UDPCI en Avril 2005 comme le MFA en fevrier 2014. 
Vous aurez remarqué et compris que 14=1+4=5. Et que dans la numerologie grecque, 2005 et 2014 sont des années synonymes et particulières.
Des années en arrières nous font remarquer que toute l’année 2004, le parti arc en ciel est secoué par une crise d’affirmation et de récadrage. Les militants dans leur ensemble, les jeunes en premier lieu au seminaire annuel de juin 2004 à TAABO, à travers une motion qui restera historique , demandent la tenue d’un congrès extraordinaire pour disent ils « sauver le parti du Général GUEI ». ils seront suivis par les femmes de l’UF UDPCI de DIE BONAO CELINE et du MOFAC de MAHI CL ARISSE. Devant l’ampleur des sit in à répetition, les Coordonnateurs, amenés par OURAGA BERNARD rentrent en ligne de compte. L’UDPCI aura son congrès extraordinaire en Avril 2005 à l’Hotel Ivoire, payé mais qui sera par la suite refusé sans raison à coups de tapage médiatique et juridique par ceux qui étaient contre la tenue de congrès. C’est inextremis que les militants vont se ruer vers l’academie de la mer à YOPOUGON, acceptée au dernier moment par le Ministre des Transports d’alors, ANAKY INNOCENT, Président du MFA. Le congrès tenu dans une ambiance et une mobilisation record fera élire le Docteur ALBERT TOIKEUSSE MABRI comme Président. Le Parti de Robert Guei venait d’être sauvé des mains des faucons, vipères et vautours qui voulaient le vendre au diable.
Année 2013, même lieu et même décors. Le MFA est secoué par une crise sans fondement dont les origines se trouveront certainement dans l’alchimie poltitique de notre jeune démocratie faite de coups bas, d’ingratitudes, de calomnies, de medisances et de roublardises.
Les militants exigent et obtiennent un congrès, le 2ème du genre. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, comme en avril 2005, les agitations puériles pour faire croire qu’on veut ou qu’on peut faire saborder ce congrès, se font de plus en plus menaçantes en fevrier 2014. Il faut rester en conformité avec la logique de depart, la logique des maîtres, la logique de ceux qui ont interêt à ceux que ce parti connaisse des troubles pour justifier l’injustifiable.
Mais comme en 2005 avec les militants de l’UDPCI, les militants du MFA sont debout derrière ANAKY KOBENA INNOCENT pour que ce parti frère reste debout. Contrairement à nous, ils ont pu avoir l’hotel Ivoire, et contrairement à nous, la television d’Etat, à part certains canards aux ordres, n’a pas encore annoncé que ce congrès n’aura pas lieu.
Le MFA en fevrier 2014, comme l’UDPCI hier en avril 2005, rentre en congrès pour continuer sa marche vers son destin et sa destinée avec des militants et des militantes engagés, loyaux et fidèles. 
Ce sera le moment pour ceux qui ont passé leur temps à vociferer de venir se mesurer à l’onction de la base.
VOX POPULI…VOX DEI…la voix du peuple , c’est la voix de DIEU.
BON CONGRES AUX FRERES ET SŒURS DU MFA car DIEU a déjà agi pour la fin de l’imposture.